Makerspace

De plus en plus d’entreprises misent sur les Makerspaces pour redonner de l’élan à leur processus
d’innovation. En France, Renault, Air liquide, Airbus et Snecma ont ainsi déjà ouvert leur structure et
d’autres – la SNCF, Bosh, Essilor… – y réfléchissent sérieusement.
En effet, les Makerspaces peuvent donner un coup de jeune aux services de recherche et de
développement des entreprises.


Pour le comprendre:


Le Makerspace est une plate-forme de prototypage rapide d’objets physiques, « intelligents » ou non (fabrication pratique ou électronique, informatique)


A l’origine, le Makerspace désigne un module de formation créé en 2001 qui permet aux étudiants de maîtriser l’utilisation des différentes machines à commande numérique disponibles dans le laboratoire du MIT (Massachusetts Institute of Technology).


Depuis, le concept a fait des émules tous azimuts. Des Makerspaces ouverts au grand public comme aux professionnels se sont d’abord notamment créés aux Pays-Bas, en Norvège ou en Angleterre et en France depuis 2011. Ils intéressent les bricoleurs, les designers, les électroniciens ou encore les roboticiens amateurs qui cherchent à réaliser des projets par eux-mêmes ou en collaboration avec d’autres et qui ne peuvent les réaliser chez eux ou dans leur lieu de travail. On y trouve des découpeuses laser, fraiseuses numériques, défonceuses numériques, découpeuses vinyles et bien sûr les très populaires imprimantes 3D.

Un Makerspace dans l’institut

Le Makerspace est un lieu physique dans l’Institut au bâtiment R, et de manière générale, il est détaché des locaux de classe et se situe à proximité des autres laboratoires existants. C’est un centre de projet où les élèves utilisent les différentes machines-outils disponibles. Des tables de travail et des ordinateurs y sont également mis à la disposition des utilisateurs. Une grande part du travail préalable à l’impression au Makerspace se réalise à partir de logiciels.